je voulais être père
Deuxième étoile à droite et filer tout droit jusqu'au matin, vole et virevolte enfant éternel. Où est passé mon âme d’enfant, moi qui rêvais d’être Peter Pan. Aurais-je perdu mon ombre en ce monde. En ce mois de janvier je me suis retrouvé, errant, enfant perdu. La haut en cet éther brille la plus belle des étoiles juste à côté de la seconde à droite. Ou es-tu fée clochette pour me baigner en ta poussière d’Etoile. Ecoute ma prière, moi l’homme enfant pour un baiser laisse-moi devenir père.
………….le temps est passé et ma prière fut exaucé. Plus de pays imaginaire et d'ile aux pirates. Le temps de la candeur est loin maintenant. Quant à l’ile aux enfants c’est tout les jours le printemps. Au fond de mon regard git un pays joyeux aux enfants heureux. Et en mon cœur recèle trois diamants rosé et bleutés.
Comme souvent les contes de fée ne durent qu’un temps. Même si à la dernière page le point final se trouve toujours après « ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfant ». Le mien dura seize années, mais la fin ne fut pas rose. Bien au contraire, le monde des rêves était devenu un monde dévasté par les cauchemars de la vie quotidienne et le monde des adultes. En ce monde point de super héros, point de bon génie. Juste une histoire sans fin. Et juste moi écorché vif à la pointe de son crochet, princesse de mes nuit et de ma vie. Mon Esméralda était devenue, la gorgone de Persée, la capitaine crochet de ce monde utopique.
Je voulais être père en ce monde, non pas un géniteur lambda pour la survie et l’évolution de notre espèce. Mais la vie voulait en décider autrement. En cette fin d’été. Tu te permis de cueillir en notre jardin les trois plus belle fleures avant d’y déverser ton poison funeste signé Monsanto. Mon cœur s’assécha de la sève nourricière de l’amour. Au fond de mon âme naissait un tic-tac destructeur, la haine avait fait de moi le crocodile de ton futur.
Toi, tu humé ma putréfaction morbide, et jouissait d’un orgasme sadique, le mal de tes actes. Au cœur de ton capharnaüm de débris et de poussières. Que tu nommais palais de liberté. Tu te sentais libre, libre de détruire toutes les valeurs ancestrales que l’on avaient jusqu'alors transmis à nos enfants. Tu sentis le vent tourner. Chêne ou roseau tu ne te connaissais point. Alors tu t’allias à cette justice dévastatrice des hommes faite pour un monde passé.
Justice quel drôle de mot à l’origine diverse. Se voulant être la représentation de l’idéal individuel ou collectif au sens philosophique. Se glorifiant d’être une norme émanant d’une société ou d’une autorité. Se masquant aux caractéristiques des sociétés justicières, elle se veut institution.
La justice c’est perdue en cette société. Aujourd’hui, elle n’est que l’instrument de ces partisans déistes étouffé du pouvoir divin. Et sur cette vanité allégorique je crache ma haine. A cette chienne qui détruits les rêves d’enfants. Et fait pleurer chaque jour les cœurs de ces pères qui habite avec la solitude, le crie et les rires silencieux de leurs enfants enlever. Oter à ma vie, justice tu déchiras mon futur et mes rêves passé.
Je voulais être père, mais des hommes pour une loi poussiéreuse me l’on interdit. Devant cette femme à la robe noire une pluie de cendre est tombée à mes pieds ! Mon cœur ne brûle plus, il est mort à jamais. Je voulais être père, ami, guide sur le chemin de leur vie. Mais je ne suis qu’une ombre effacé par l’obscurité de leurs larmes.
Je te crie justice, toi qui déchire le rideau de l’amour, pour brandir les desseins de l’oubli. Tu te dis juste alors que tu es non-voyante de cette société législative ou le père n’est que poussière. Mais n’oublie pas qu’en lui bat aussi le cœur égal à celui d’une mère.
Tu étais ma joie, durant des milles et une nuit, tu me contais des histoires aux parfums de fleurs. Mais en ton cœur tes vérités étaient autres. Judas au visage d’ange de tes mots tu aimas glorifier ton mensonge et faire fleurir dans le cœur de nos enfants, des vérités assassines.
Depuis ce jour d’autonmes il n’y a point de légendes juste des moralités à jamais évaporé. Chaque jour je sens les larmes déverser le manque d’amour de mes gavroches. Le temps est un assassin qui emporte avec lui le rire des enfants et leur innocence.
Mais en ce jour, femme de mauvaise fortune et justice infanticide. Je me lie à jamais à ce texte de trente ans pour te dire que malgré mais maux. Ils sont mes fils et ma fille, ils sont ma bataille………..et de ce combat jaillira la victoire d’un enfant qu’il voulait juste être père.
A vous femmes, mère ou père ne détruisez jamais l’innocence de vos enfants … car en leur vie, ils n’auront que vous comme repaire. Ils ne sont pas des armes, mais les fleurs de l’amour est de la vie. Ne vous en servez point à vos fins.
Je voulais être père et c’est ma plus belle histoire. Je suis fiers de vous mes amours et je vous aimerais jusqu'en l’au-delà.
M.G
https://www.youtube.com/watch?v=HeYyp8fonmM