un ange et des fauves (3)
Voilà bientôt un an que mes doigts on clos ma douleur et ma lâcheté. Un an que réunis en ta mémoire nos pas frapper le sol de ta vie et de ta ville.
Je me souviens de cette porte fleuri et close de cet immeuble de la honte où entouré d’une communauté multiraciale et sociétale, tes cries non jamais ouvert les portes de leur cœurs. Préférant devenir acteur passif de tes douleurs et drames. Je me souviens de ce temple des larmes fleuris ou nos prières, s’envolais en ta mémoire.
Ou sont ces dieux ou ce dieu que l’on nomme de nom divers mais qui est un. Pourquoi n’a-t-il point agis pour te sauver, de ces fauves qui te déchiquetèrent dans leurs enfers.
Aujourd’hui nos larmes sont devenues ruisselet, puis rivières et fleuve. Le feu millénaire de nos volcans c’est gelé en nos cœurs. La vie a repris son cour égoïstement, les saisons ont joué leur ballet. Mais aujourd’hui mon cœur de père pleur toujours sur l’histoire de ta vie et de tes maux.
Petit ange en jamais tu seras martyre de notre terre. Et jusqu’à ce jour où on enfin la fin de ton calvaire sera résolu je continuerais à écrire en ta mémoire petite Fiona.
Tu étais un ange en notre vie et depuis ce drame, te voilà étoile brillante en cet éther de douceur. Ne brille pas de ton rire pour nos âmes perdues mais pour ton papa et ta sœur et ton frère, tes petites cousines qui depuis un an ne cesse de se rappeler de ces moments passé ou de vos rires un monde féerique naquirent en vos cœurs.
Un an déjà que tu as disparut, un an depuis lequel tu nous manques. Repose en paix petite ange.
Que justice soit faite.
M.G