un ange et des fauves (2)

08/10/2013 03:40

 

En cette nuit noire mes doigts jouent un requiem, sur ce clavier, sans notes mélodieuse, mais aux touches alphabétique froide, par lesquels je transforme en cette symphonie de mots, les maux d'un requiem pour un lâche.

Lâche je le fut, et je le suis le soir venue. là assis au fond de mon fauteuil, je ne suis qu'un homme alpha fermant les yeux sur ce monde et cette vie qui l'entourent..............je me saoule de sons, d'images, de rêves, alors que là juste à coté, sous les coups un ange meurt.

Fiona je t’écrie ce soir, cette symphonie du pardon, pour moi, pour ces hommes et ces femmes qui ferment les yeux, qui se rendent sourd aux cries de ces enfants qui meurent chaque jours sous les coups, aux cries de ces femmes battue et perdue, à ces hommes qui se meurent d'avoir faim.

Fiona en ce dimanche, parmi tout ces inconnus, rassemblé en ta mémoire. Là dans cette foule immense, j'ai pu enfin apercevoir ce que l'on nomme empathie et humanisme, le temps d'une marche ,le temps d'un instant.

Dans cette foule silencieuse, silencieuse comme tes cries que l'on ne voulais pas entendre. Tu étais là dans le regard ouvert à la vie de chaque individus. Dans ce regard unanime que l'on fussent de ta famille ou juste badaud, marginal, de religions catholique, musulmane ou athée. On pouvais lire dans ce livre de l'âme la culpabilité de chacun.

De notre silence s’élevaient nos cries pour te demander pardon, pour demander pardons à tous ce qui chaque jour meurent dans notre indifférence.

Fiona tu n'avais que 5 ans, tu avais devant toi la vie et ces richesses qui te tendait les bras , tu avais cette petite sœur qui te glorifié, et ce petit frère qui demandais à vivre à tes cotés.............mais sous les coups, tes cries se sont tue, tes larmes se sont asséché à jamais..............tu t'es assoupie un soir de mai pour l’éternité, mais de ton martyr, le temps d'un instant tu nous as donné la clé de la vie.

Petit ange parti trop tôt, de mes mots écoute ma douleur et les maux d'un père, qui le soir venue laisse les fenêtre ouverte sur le monde qui l'entoure …................je me croyais sage mais je n'était que lâche, mais devant cette porte vitré et froide qui étouffé ta souffrance ...j'ai compris que ma vie n'avait pas de sens à être vécue si je rester aveugle et sourd.

 

Fiona je ne t'ai pas connus, mais tu m'as ouvert à la vie et dans mon cœur tu y as demeure............repose en paix

 

Avant de fermer cette page je voudrais citer une personne , un papa, son papa «  les gens ne se réunissent que quand il y a des drames » alors à vous mes enfants, mes ami(e)s, ma famille, et qui que vous soyez, ouvrons nos fenêtres sur ce monde et ne soyons plus le témoin passif d'un drame tel que celui ci …..................ce fut pour moi ma 1ére marche blanche et ce soir je fait un rêve c'est que ce soit la dernière...................cessons de vivre dans un monde égoïste et indifférent.     M.G