Le jardin de ma muse
Les rayons tournesol illuminent ton jardin,
Au son de ton doux prénom divin.
Tu voyageas de perse, en Italie pour t’échouer en ce matin de juillet
On te donna comme nom celle d’une fleure, alors que tu étais perle.
Mes pas me conduisirent vers cette estampe où telle une muse tu étais
femme-enfant à la psyché électrisée : timide et colérique ta magie déferle,
En mon âme, je te rêve ballerine dans un décor lilas,
Quant au milieu de ton verger, clarinette sonnante, ton rire s’envola.
Jamais muse n’avais eu mon cœur, toi jolie fleure solitaire qui rêvais d’aimer.
Il fallut une note de symphonie pour qu’à jamais je t’offris mon amour éperdu,
Envoûté par ton parfum, à chaque printemps je te retrouve perle douce et fragile,
Au creux de ma main roule, caresse, clochette de muguet.
Etoile brillante au firmament, je te tends mon cœur abîmé,
Devant tes yeux émeraude mais mots ce sont à jamais perdu.
Depuis trente ans je nous imagine forever yong dansant un rondo à Veneziano,
Jamais tu ne sus en ce jardin au doux parfum de mimosa,
Que mille poèmes te furent écrits aux sons tristes d’une sonate pour piano.
Petite perle ne m’en veut pas si par mes mots aujourd’hui mon cœur osa.
M.G