le bruit des bottes

08/03/2014 00:30

 

Ce bruit me poignarde en mon âme. Il voyage avec la peur, porteur d'un haine à son front. Couleur Marine, il se moque du passé.

Il est le bruit qui se roule et gronde tel un tonnerre menaçant.

 

Il me rappelle ce climat qui s'éleva un matin de 1933. Où le monde se réveilla les yeux fermé sur les premières prémices de la terreur.

L'homme fou à la moustache se frotte les mains. Son projet a germé au fond de sa cellule, et dans le cœur de ses frères d'armes gazés de rancune. Ses pions avancent sur l'échiquier, les grands hommes se moquent de son jeu. À leurs portes claque les bruits de bottes.

Chemises brunes griffé Hugo Boss, veste cuir et brassard rouge. Ce n'est pas mardi gras, pourtant le monde ce grime de codes, devant les yeux clos de nos créateurs.

Les premiers autodafés, éclairent de leur langues venimeuse et sanguine la nuit printanière. Les premières cendres tapissent le cœur des hommes d'une toile rayé. Le bruit des bottes marquent les premiers mouvements de la marche funèbre de Siegfried. Car là où un brûle des livres, on finit par brûler des hommes.

Nuit de cristal, le sang coule sur l'étoile de David. Loin de nos vie, le cris SOS des malades, handicapés, homosexuels, gitans et roms, policiers, remplissent le décor Wagnérien des premiers camps. Douleurs, crimes, expériences, se mélange clandestinement au bruit des bottes ........... .

1939, 1945, le bruit des bottes grave par la douleur du fer rouge, la mémoire de l'humanité. Effrayé devant ces temps déchirés, les yeux enfin ouvert, l'homme pleure les larmes de ce sang versé au cœur même de ses fils. L'homme fou n'est plus, mais il se mut dans la folie de ces zombis nostalgique du pouvoir extrême.

Le temps passe emportant avec nos souvenirs, le chant de ces chausses, le temps d'une valse à trois temps. Que déjà souffle le vent des mensonges apocalyptique.

Ce bruit stérilise notre liberté. Il n'est plus ce silence opaque, il est ce vomi dégoulinant de la bouche impropre de ses médias larmoyant, aux odeurs de fanges et de fiel, de nos écrans LED. Il est le bruit et l'odeur de ce Reich scatologique, car n'oublions jamais que Reich en verlent fais chier.

Son costume griffé TF1/UMP se pare de la douceur d'un bleu marine arien. Il est la peste brune prête à empoisonner de nouveau le sein de l'homme faible, et apeuré d'un monde qui lui est étrange.

Le bruit des bottes n'a pas que le bleu marine pour se pavaner. Il est polychrome en se monde binaire, où le blanc écrase le noir. Il est dans nos livres d'histoire adulé ou décrié. Son orchestrateur n'a point de citoyenneté, lui qui prêche le nationalisme. Il fut image de la grandeur corse, du Rouge soviet suprême. Du noir Duce, pour jaillir à l'humanité sous les coups de pinceaux d'un peintre frustré. Le bruit des bottes claques sur le sol ergs de notre liberté. Esclave de ce monde codifier aux sons cliquetant des capitaux boursiers et des philosophies théologique . Nous refermons nos portes à nos frères décrier. Nous devenons compatissant de ces ombres gammé qui marche de nouveau, vers un lendemain rouge sang.

 

France réveille toi, ne te laisse point endormir de ce pas lancinant qui t'attire vers le retour de tes sombres heures. Rejette ce bruit de bottes. Europe lève toi car à tes pieds le Rouge soviet suprême, déploie ces bras pour étouffer de ses mains le peuple Ukrainien.Ne laisse pas le bruit des bottes marquer de sa croix celtique, les rêves passé de ces hommes tombés, d'avoir crié en ton nom liberté.

 

Je ne suis qu'un enfant du monde. En mes veines coulent le sang de la terre. En mon cœur se mêle les dogmes judaïque, catholique et islamique. Je n'ai point de couleur et de de frontières, à par celle de mon indépendance.

 

Ne laissons pas notre futur devenir notre passé. De nos cœurs étouffons à jamais ce bruit de bottes. Par le tranchant de nos mots continuons de crier ton nom oublié liberté.

Indignons nous .