je suis là, nous sommes là
Oh toi là !!! Oui toi !!! Toi qui me lis ……………je suis là, nous sommes là. Pourquoi pars-tu, en courant ?
Suis-je contagieux, le somme nous………………..de quoi à tu peur, de ma mort, de notre mort. La mort n’est qu’un voyage une destinée qui nous attend au détour d’un chemin.
Je ne suis point contagieux, tout comme mes frères et sœur de combat …………..je ne suis porteur que de ma croix. Le crabe est là tapis bien au chaud, ne t’inquiètes pas de mon être il ne partira pas pour se jeter sur ton visage apeuré. Je ne suis pas l’hôte de cette femme au regard bleu antarctique, et à la robe noire, qui un jour te dévorera.
Regarde-moi !!!!!! Toi, toi qui te disais mon ami (e), mon frère, ma sœur. Toi ma famille de cœur et de sang.
Tu trembles devant moi, effrayé de ne savoir la douleur de ce combat. Tu te crois coupable de ton impuissance.
Je suis là, affaibli par le cancer ou la maladie, mais je suis vivant. Avances toi ! Vers moi, touche-moi ! regarde je ne suis pas mort.
Au Moment où j’ai besoin de toi, tu préfères fuir, me tourner le dos à jamais ou le temps de cette nuit qui m’enveloppe. Les larmes au cœur, tu m’effaces, comme ce numéro oublié sur ta carte Sim. Tu reformate ton existence sans aucune traces de nos souvenirs commun, qui en mon cœur vivent pour l’éternité.
Mon nom, ou mon visage te rappelle juste un souvenir glacée sur une photo endormis aux milieux de tous ces millésimes de ta vie passé ce mourant dans le cœur numérique de ton dernier pc.
Ne part pas, ne me tourne pas le dos s’il te plait ……………je suis là, nous sommes là encore vivant.
Souviens-toi de ces moments ou ton corps souffrait des coups de la vie, ou tes yeux déversaient des ondes de larmes de ces mots qui écorchèrent ton cœur grenadin. Ces moments ou ton corps meurtrit se refusait à ce relevé. J’étais là essuyant de ma main tendre et délicate les sentiments qui te dévoraient. Pour toi j’aurais donné ma vie car tu étais toi, mon ami(e). Et j’étais tien.
La vie ne nous fait pas de cadeaux, mais pourquoi vouloir se faire souffrir d’avantage. Demain je ne serais peut-être plus. Alors tu découvriras le sentiment de la culpabilité. Tes larmes couleront alors et ma main ne pourra plus hélas les essuyer. Reviens car il est encore temps de vivre comme en ces jours passé ou insouciants de la vie on rigoler à gorges déployée.
Je ne suis que moi, nous ne sommes que nous. Atteint d’une maladie, je vie. Et même si épuisé par les traitements je préfère des fois vivre solitaire, te cachant mes souffrances pour ne point te voir souffrir. Dis-toi que mon combat n’a de sens à mes yeux que pour tous ces moments partagé.
Je ne suis point une aiguille de rouet empoisonné d’un maléfice. Je suis juste celui qui était l’ombre de tes pas. Juste un cœur triste voulant te dire je t’aime.
Alors voilà, mes mots se tarissent comme mes larmes. Mais n’oublies pas que ton impuissance ne sera que l’égale de ta lâcheté…………………….alors il est temps pour toi de griffonner mon nom de ta vie, de me supprimer de ce monde virtuel qui souvent devient par narcissisme celui de notre monde rêvé, ou bien prend ma main et par ton sourire et tes mots donne-moi la force de me battre.
Une dernière chose à toi qui me lit, sache qu’en mon cœur je comprendrais ta route future.
Pour finir je voudrais juste te dire merci pour ce temps passé et futur. Te dire que je t’aime, et que ma porte te serra toujours ouverte. Je suis là, nous sommes là, encore le temps de nos vie mais prêt de toi nous viendrons essuyer les larmes de ton cœur
( lettre ouverte à tous ceux qui se sentent impuissant face à la maladie, lettre ouverte à tous ceux qui se batte chaque jours pour vivre……………………………………… la seule impuissance ne viendra que par vos yeux clos et nos bouches muette)
Ne cessez jamais d’aimer et de croire.
M.G