J'accuse

15/04/2014 23:22

 

J'accuse

 

Ce soir je vous crache à votre face de marionnettes guignolesque votre mépris. Ce soir vous qui me lisez je vous met devant le reflet de votre âme. Je vous accuse d'avoir oublié vos rêves d'enfants, je vous accuses de votre narcissisme dégoulinant de votre solitude . Vous vous croyez géant alors que vous êtes poussière.

 

Ce soir je ne suis pas juge, je ne suis que votre voix de l'enfance. Je pleur de ce corps amorphe qui se meurt. Ce soir je suis questions.

Toi, oui toi écoute mes mots, te réveiller de cette mort cérébrale.

Tu es là vivant et pourtant tu pleurs à demander le bonheur.

Tu es là et tu prie ton dieux de t'écouter ….........alors que toi tu es sourd à ta propre voix.

Tu es là te prenant pour un dieu tout puissant sous les cadres poussiéreux de tes diplômes de papier. Tu es là te ventant de ta maîtrise sexuelle …..........alors que telle une punaise des bois tu ne connais aucun sens à l'amour esclave à ta reproduction narcissique.

Tu es là te prenant pour Michel Ange..............alors que le seul talent qui éclos de tes doigts et celui de savoir te torcher.

Tu es là devant ton reflet découvrant ta vérité.

 

Ce soir j'accuse cette société laboratoire de t'avoir tué.

 

Oui toi tu étais jadis cet enfants insouciant. Courant tel un Varanus achanturus dans les ergs immense de la vie. Tu ne te souciais point de tes prédateurs, tu voyais ton horizon avec les yeux de l'utopie et de l'empathie. Tu voulais devenir le héros de tes pages glacées ou animé à la magie de ce tube cathodique.

Mais on ne t'as pas laisser ta chance, du premier jours de ton éducation on te plaça dans une classification arienne. Sur ta peau point de numéro gravé et de pyjama rayé, mais tel ces hommes classifiés. Tu n’étais qu'un produit à la marge zéro prêt à être sacrifié ou brûlé dans les hauts fourneaux du capitale.

On fit de toi un Pavlov's dog, dressé à japper et à bouger ta queue aux ordres de la voix sourde de ton maître. Formaté on te libéra en te disant que tu était libres et maître de ta vie. Et comme un bon petit chien dressé tu crue en cette liberté, alors que tu étais enchaîné et te voilà aujourd'hui.

 

Aujourd'hui tu n'es qu'un numéro dans ce monde binaire, tu te lèves, tu manges, tu travailles, tu manges, tu fais ton ménage quotidien, et tu manges de nouveau avant de te coucher pour recommencer. Et chaque matin tu te dis que tu as de la chance, que tu es beaux et forts, que la vie est belle à l'ombre de tes dollars. Tu te dis que tu n'as pas de chance, que tu es laid et faible, que la vie est dure sous l'ombre de tes dollars manquant. Tu n'es plus qu'un produit vivant à produire.

 

Alors ce soir je t'accuse, je t'accuse de te laisser mourir sous ces codes matriciel.

 

Déchire ce packaging de faux semblant et redeviens le bambin que tu fut jadis.

Tu es la toute puissance de la vie tu es toi et en toi se trouve le divin.

Tu es le programmateur de tes accords..........reformate ton cerveau.

Tu n'es plus ce produit de la société............ tu es la société et en tes mains tu as les clés du changement.

 

Ce soir enfin tu vies ................................. ce soir deviens le héros de tes rêves passés .

 

Vie, aime, et souri …............ la vie est belle.

 

MG