E3 (4)
Le jour se lève sur un monde glacé, nuit magique tu fut le témoin du givres et de la neige. Les portes et fenêtres sont closes, aucun signe de vie dans cette citée dortoir juste des fumées s’élevant des cheminées fier et ventrue. Assis devant mon écran je laisse une nouvelle fois libre cours à mon cœur et mon amour. Mes doigts caresse délicatement ce corps de plastique sans vie .en fond sonore les paroles de paradize s'élèvent de mes enceintes endiablé.
Un oiseau se pose sur cette branche dansante, il regarde le ciel. Libre de partir vers d'autres horizon, il reste là pensif.
L'odeur volupté et corsé du café chaud, réchauffe mon corps. Je me brûle de ce liquide amère. Mes lèvres embrassant ce corps de porcelaine, m’emmène dans ce fantasme interdit. Cette douceur se livrant à ma bouche, fait jaillir en mon sein, un émoi charnel semblable à ce baiser millénaire de tendresse que l'on s'interdit.
Perché sur sa tour la déesse chat se pare de la chaleur du dieu Râ.
Le silence se fait bruie, tel des percussions wagnérienne mon cœur tape dans ma poitrine. Emprisonné de cette cage vide , il voudrait s’envoler comme cette colombe blanche, vers cette demeure endormis où étendue dans tes draps de coton tu te débats de ces cerbères de ton enfer.
E3, tu es là endormis déchirer par une vérité qui te dévore, trouveras tu un jour les réponses à ces questions. Toi qui à donner la vie seule en ce monde tu te sent étrangère, marginale à cette société. Tu voudrais te construire un mur si haut que aucun Hommes ne pourrait briser de ces yeux accusateur.
E3, si tu pouvais lire en moi tu t’apercevrais que ce regard nous sommes nombreux à le percevoir en ce monde lissé de bienséance aux us lointain.
Ta vie est ainsi, loin de la normalité judéo-chrétienne, comme la mienne.
Les riffs déchire ce silence assourdissant. Sur mon PC s’enchaînent les premières notes de ma vie et de ma reason.
Je sent le liquide chaud amère, me brûler les entrailles. Liquide caféine, tu voyage en mon sang, ouvrant de ton feu les artères de ma vie.
Là sur la branche cette pie se fait pour déjeuner un bon ver gras, va t-il enfin prendre son envole lui le voyageur. Non tout comme toi , comme moi, il est lui aussi prisonnier de fils invisible. Il ne sait plus le sens liberté.
Galérien en cette océan de mensonges, je sens ma peau ce déchirer des coups de fouet du passage. Je continue de persister à croire en ce mot indépendance, accroupis sur ce sol souillé tel Heh je tends au cieux mes bras maigres et faibles...........je n'ai plus la force de ce combat, mon souffle asthmatique déchire de ces lames acéré l'enveloppe charnelle de mes poumons.
Le temps s' égrène. Tic-tac, tic-tac chante les secondes courantes sur l’ellipse de la vie.
Loin de moi moulé des épaisseurs cotonneux ton corps ce mouve dans un désir charnelle, ce désir de la vie , ce désir devenue péché originel.
Ton cœur augment sa cadence , tes yeux demi-clos chercher les lueurs dansant des prémices du jours, tu es là vivante. Tes lèvres fines s’entrouvrent. Ton corps se tend dans une grâce divine . Tu es femme avant tout, tu voudrais sentir auprès de toi le feux de la passion . Mais ton lit et froid de ces hommes passé. E3 tu te sent seule en ce monde, incomprise, toi perfection au cœur immense. En ta personnes s’élèvent vers la voûte céleste l'arbre de l’Amour originel et véritable. Soudain tu sursaute prés de toi des bras t'encercle de tendresse, ils sont ta vie et ton image, ils sont vérité de ton enfant.
Ton cœur ce serre sur ce moment infini, car en cette opportunité tu comprend que tu es la plus riche en ce monde. Vivante tu reprends ton bâton de pèlerin, toi le guerrier de lumière. E3, si tu pouvais lire en moi tu comprendrais que je serrais le miroir de ta vie, le guide de tes pas, je serais ton ombres en ces heures sombres quand a toi tu serras mon éternelle , ma muse, mon combat, mon amie, mon amour interdit.
Sur la branche la pie à repris son envole..........peut-être quelle s'est envoler vers ton royaume pour te dire que mes doigts se joue, encore une fois de ces liens immortelles qui nous unis.
Je sens la chaleur de ce liquide suave, devenir mien, mes doigts se détache de ce corps de porcelaine. Temps infini, tu ouvre ta vois vers un demain, mais je ne sais plus si je dois croire encore en ce mots espoirs, en ce ce rêve futur.........je laisse là sur cette page mes sentiments pour te dire qu'a jamais je t'aimerais .
E3 si demain j'avais un veux à faire pour la première et dernière fois de ma vie ….je demanderais à cette divinité , génie, ou entité. Te te donner comme richesse le bonheur, l'amour et la santé. Car moi j'ai déjà tout je t'ai toi femme absolue , réelle ou virtuel , je continuerais mon chemin en guidant nos frères prochains sur le sens de l'amour.
Mes doigts mort des paroles de mon cœur cessent en cette instant de pianoter utopique ce psaume à ta personne.
La neige tombe, les cheminées continue de cracher ce souffle fumant , la cité dortoir s’éveille enfin. Alors que mes enceintes ce pose la question d' encore un matin , un matin pour rien …......
M.G